Bonjour,
Lorsque j’ai appris, il y a maintenant presque trois ans, que la situation pétrolière était douteuse, j’habitais Le Mans, une maison de ville dans un bon quartier, mitoyenne par les deux cotés, et dotée d’un jardin de largement 50m2.
Trouver le site de l’ASPO et vérifier le sérieux de la chose ne fut pas long, et j’étais bien placé par mes activités professionnelles et mes connaissances, pour évaluer le sérieux de la situation.
Dès le départ, j’ai écarté d’affronter la transition dans ma maison de ville ; Outre que je préfère me trouver dans un lieu pas trop densément peuplé, et que je souhaite disposer d’espace pour cultiver, la mitoyenneté de ma maison me faisait craindre un incendie.
En effet, si l’énergie devient chère, les gens risquent de se chauffer avec n’importe quoi n’importe comment, augmentant les risques d’incendie, à un moment où les pompiers ne seront peut-être plus aussi réactifs qu’aujourd’hui.
Nous nous sommes orientés dans un premier temps vers un plan B, cherchant un terrain de 3 à 5000 m2 à équiper en lieu de dégagement. Six mois de recherche, dans un rayon de 25 km autour de chez nous, ne nous ont pas permis de trouver quelque chose qui nous convienne vraiment dans ce but.
Nous avons alors envisagé de déménager purement et simplement, et avons alors rapidement trouvé ce que nous cherchions, à savoir une maison correctement dimensionnée pour nous, posée sur un hectare d’ancienne terre agricole, entourée d’une jeune haie champêtre, terrain correctement orienté et ensoleillé, situé en sortie de village à une vingtaine de kilomètres du travail de ma femme.
Nous avons acheté et revendu notre maison de ville dans la foulée, l’opération s’est avérée financièrement neutre.
J’ai depuis partagé le terrain en deux ; environ 5000 m2 ont reçu un verger d’une cinquantaine d’arbres fruitiers, j’ai réservé sur le terrain restant 6 surfaces nous permettant au fil des ans, de mettre en route six surfaces potagères d’environ 150 m2 chacune, permettant une large rotation de nos cultures.
Notre préparation a compris la préparation d’un stock alimentaire d’urgence nous permettant environ deux mois d’autonomie pour l’instant.
Concernant l’eau, il semble y en avoir sous nos pieds, un forage est prévu courant juillet pour le vérifier, si c’est le cas, il sera doté d’une pompe manuelle.
Concernant le chauffage, notre maison (neuve et donc isolée) est équipée, outre d’un système de convecteurs électriques performants, d’un poêle surdimensionné, j’ai posé un abri pour le bois et en ai fait rentrer.
Concernant l’éclairage, il semble possible de produire de l’huile à cet usage à partir des fruits du cornouiller sanguin, qui est très présent dans notre haie ; premiers essais cet automne.
Concernant la sécurité, j’ai passé mon permis de chasser, ai pris ma licence de tir, ma femme également, nous nous sommes pourvus d’outils de dissuasion efficaces et de munitions en quantité, et nous fréquentons régulièrement le stand de tir.
Je prévois d’entourer la maison d’un système ayant pour but de signaler et retarder toute approche, si la situation se dégrade.
Et pour le reste de la logistique, on essaie de penser à tout …
Je prévois, compte tenu du contexte, d’instruire ma fille moi-même, ce qui me permettra, si cela me semble souhaitable, d’orienter son instruction vers davantage de travaux manuels que prévu par l’Education Nationale. Nous retenons ce choix car nous disposons nous-même d’un bon niveau d’instruction couvrant l’ensemble des champs de l’Education Nationale jusqu’au Bac, et que j’ai une solide pratique de la pédagogie auprès d’enfants.
Mon objectif de moyen terme est de nous rendre autonomes en fruits et légumes sous cinq ans.
Indépendamment de cela, la nature est naturellement nourricière par ici, et c’est rassurant.
Je développe tout point qui intéresserait quelqu’un sur demande.
Lorsque j’ai appris, il y a maintenant presque trois ans, que la situation pétrolière était douteuse, j’habitais Le Mans, une maison de ville dans un bon quartier, mitoyenne par les deux cotés, et dotée d’un jardin de largement 50m2.
Trouver le site de l’ASPO et vérifier le sérieux de la chose ne fut pas long, et j’étais bien placé par mes activités professionnelles et mes connaissances, pour évaluer le sérieux de la situation.
Dès le départ, j’ai écarté d’affronter la transition dans ma maison de ville ; Outre que je préfère me trouver dans un lieu pas trop densément peuplé, et que je souhaite disposer d’espace pour cultiver, la mitoyenneté de ma maison me faisait craindre un incendie.
En effet, si l’énergie devient chère, les gens risquent de se chauffer avec n’importe quoi n’importe comment, augmentant les risques d’incendie, à un moment où les pompiers ne seront peut-être plus aussi réactifs qu’aujourd’hui.
Nous nous sommes orientés dans un premier temps vers un plan B, cherchant un terrain de 3 à 5000 m2 à équiper en lieu de dégagement. Six mois de recherche, dans un rayon de 25 km autour de chez nous, ne nous ont pas permis de trouver quelque chose qui nous convienne vraiment dans ce but.
Nous avons alors envisagé de déménager purement et simplement, et avons alors rapidement trouvé ce que nous cherchions, à savoir une maison correctement dimensionnée pour nous, posée sur un hectare d’ancienne terre agricole, entourée d’une jeune haie champêtre, terrain correctement orienté et ensoleillé, situé en sortie de village à une vingtaine de kilomètres du travail de ma femme.
Nous avons acheté et revendu notre maison de ville dans la foulée, l’opération s’est avérée financièrement neutre.
J’ai depuis partagé le terrain en deux ; environ 5000 m2 ont reçu un verger d’une cinquantaine d’arbres fruitiers, j’ai réservé sur le terrain restant 6 surfaces nous permettant au fil des ans, de mettre en route six surfaces potagères d’environ 150 m2 chacune, permettant une large rotation de nos cultures.
Notre préparation a compris la préparation d’un stock alimentaire d’urgence nous permettant environ deux mois d’autonomie pour l’instant.
Concernant l’eau, il semble y en avoir sous nos pieds, un forage est prévu courant juillet pour le vérifier, si c’est le cas, il sera doté d’une pompe manuelle.
Concernant le chauffage, notre maison (neuve et donc isolée) est équipée, outre d’un système de convecteurs électriques performants, d’un poêle surdimensionné, j’ai posé un abri pour le bois et en ai fait rentrer.
Concernant l’éclairage, il semble possible de produire de l’huile à cet usage à partir des fruits du cornouiller sanguin, qui est très présent dans notre haie ; premiers essais cet automne.
Concernant la sécurité, j’ai passé mon permis de chasser, ai pris ma licence de tir, ma femme également, nous nous sommes pourvus d’outils de dissuasion efficaces et de munitions en quantité, et nous fréquentons régulièrement le stand de tir.
Je prévois d’entourer la maison d’un système ayant pour but de signaler et retarder toute approche, si la situation se dégrade.
Et pour le reste de la logistique, on essaie de penser à tout …
Je prévois, compte tenu du contexte, d’instruire ma fille moi-même, ce qui me permettra, si cela me semble souhaitable, d’orienter son instruction vers davantage de travaux manuels que prévu par l’Education Nationale. Nous retenons ce choix car nous disposons nous-même d’un bon niveau d’instruction couvrant l’ensemble des champs de l’Education Nationale jusqu’au Bac, et que j’ai une solide pratique de la pédagogie auprès d’enfants.
Mon objectif de moyen terme est de nous rendre autonomes en fruits et légumes sous cinq ans.
Indépendamment de cela, la nature est naturellement nourricière par ici, et c’est rassurant.
Je développe tout point qui intéresserait quelqu’un sur demande.