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la décroissance comme transition post-pétrole

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un extrait de "crash course" par cris martenson

3 participants

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~~NéoBio~~

~~NéoBio~~


Chapitre 17a: Pic Pétrolier

Et quelle quantité de travail est fournie par un litre d’essence, notre substance favorite entre toutes ?
Eh bien, si vous mettez un simple litre dans votre voiture et que vous conduisiez jusqu’à la panne sèche et vous décidez de pousser la voiture jusque chez vous, vous obtenez la réponse.
Un litre d’essence contient l’équivalent en énergie de 140 heures de dur travail humain,
ou 3 semaines ½ de travail à 40 heures par semaine.

Alors, combien vaut un litre d’essence ? 1€, 5€, 10€ ? Si vous voulez payer un homme 15 € de l’heure pour pousser votre voiture jusqu’à votre maison, nous pouvons estimer un litre d’essence à 2 000€.

Voici un autre exemple.
Des calculs démontrent que la quantité de nourriture que le Nord Américain moyen consomme par an demande l’équivalent de 1 500 litres de pétrole pour la produire et transporter.

A 1€ par litre, cela équivaut que 1 500€ de votre facture annuelle en nourriture est dépensée en pétrole, ce qui n’a pas l’air si terrible que cela.
Toutefois, si nous considérons que ces 1 500 litres représentent l’équivalent en énergie de 100 années de travail humain à 40 heures la semaine, alors là, ça prend un tout autre sens:
Les rois d’antan n’auraient pas pu se permettre le régime alimentaire que vous avez aujourd’hui.
Est-ce que nous pourrons remplacer facilement le pétrole dans notre style d’économie basée sur la consommation et la croissance ? Difficile. Actuellement, nous utilisons le pétrole principalement pour le transport, qui se consomme environ 70% de la consommation totale de pétrole. Le poste le plus important suivant est l’utilisation industrielle suivie de la consommation domestique, c’est-à-dire le fuel. Et cette petite dernière tranche ? C’est le pétrole utilisé pour générer de l’électricité


petites tranches ici.

Et, dans les processus industriels, le pétrole est la matière première de base pour la production de biens innombrables tels que les engrais, le plastique, la peinture, les fibres synthétiques, d’innombrables processus chimiques et les transports aériens. Quand nous considérons d’autres sources d’énergie potentielles, nous constatons qu’elles ne sont pratiquement pas capables de satisfaire ces besoins.

Les biocarburants et le charbon pourraient potentiellement remplir quelques unes de ces fonctions, mais certainement pas sans un programme de réinvestissement massif et certainement pas du jour au lendemain.


Passons en revue quelques facteurs clé. Vous devez trouver du pétrole avant de l’extraire et le facteur clé numéro 1 est que les découvertes mondiales de pétrole ont atteint leur maximum en 1964. Les découvertes aux USA ont atteint leur pic en 1930 et 40 ans plus tard, la production a atteint, à son tour, son pic. Nous sommes maintenant 44 ans après le pic mondial des découvertes.

Facteur clé numéro 2 est que la production mondiale de brut conventionnel stagne depuis 4 ans, même si le prix a augmenté de 140%. Ensemble, les facteurs clé 1 et 2 suggèrent la possibilité que le pic pétrolier soit déjà en cours. Si cela s’avère juste, il faut alors souhaiter de tout notre cœur que ce moment ait été anticipé et préparé il y a une décennie au moins.

Facteur clé 3 est que les importations de pétrole aux USA équivalent à la production d’énergie de plus de 750 centrales nucléaires, 7 fois plus de centrales qu’il n’en existe actuellement aux USA et environ le double du nombre total de centrales nucléaires du monde entier.

Concept clé 9 du Crash Course est que le pic pétrolier est un processus bien défini, et qu’il n’est rien de plus qu’une description physique de la durée de vie des champs pétroliers. Des centaines d’études disponibles le démontrent et ce n’est pas sujet à discussion. Le seul débat ouvert à discussion concerne uniquement le moment où nous atteindrons officiellement le pic pétrolier.

Souvent caché de notre champs de vision est le concept clé 10 : la quantité de travail que nous procure le pétrole équivaut à des centaines d’esclaves au service de chacun de nous. C’est ce travail qui fait de notre vie ce qu’elle est : prodigieusement confortable en regard des niveaux de vie historiques. La qualité de vie moyenne des classes moyennes des sociétés occidentales rendraint jaloux les rois d’antan.

Concept clé 11 est que le pétrole est une substance magique avec un approvisionnement limité, mais d’une importance illimitée. Ce n’est pas à surestimer.

La transition d’une source énergétique vers une autre est une proposition diablement onéreuse, demandant à relever des défis énormes considérant les coûts, l’ampleur et le temps nécessaires. Notre espèce est passée en de nombreuses années du bois au charbon, car le charbon était une meilleure source énergétique. Et nous sommes passé en plusieurs décénnies du charbon au pétrole pour les mêmes raisons. Personne n’a été capable d’identifier d’autres candidats sérieux comme notre prochaine source d’énergie. La technologie n’est pas une source d’énergie – elle peut aider à exploiter l’énergie plus efficacement – mais c’est une grande erreur de confondre technologie avec source d’énergie.

Et finalement, ce qu’il faut suivre de près c’est le dépassement de la demande du pétrole par son offre et ceci nous mène au concept clé 12 : les exportations de pétrole sont impactées de deux façons : par la demande croissante et le déclin de production. Ceci amène à la perspective qu’à un moment les nations vont finalement réaliser qu’il n’y aura pas assez de pétrole pour satisfaire la demande de chacun, ce moment arrivera plus vite que la plupart ne le supposent. Les fonctions exponentielles sont difficilement assimilables pour la plupart des humains et les exportations de pétrole ont particulièrement baissé les soumettant à un taux de déclin étonnamment élevé.

Ceci complète un aperçu très bref du pic pétrolier. Si vous ne l’avez pas encore fait, il vous appartient de vous informer plus avant sur ce sujet à cause de son importance inégalée. Vous trouverez beaucoup de liens sur les livres et articles essentiels et des pages de ressources sur mon site.
la page complete : http://jcbonsai.free.fr/cc/CH17a.html

~~NéoBio~~

~~NéoBio~~

chapitre suivant
Nous nous embarquons maintenant dans la ligne de pensée précise qui domine complètement ma façon d’investir et mes habitudes d’achats. Je l’appelle l’économie de l’énergie.

Lorsque le pétrole a été utilisé pour la première fois à des fins industrielles, la population mondiale était de 1,5 milliard de personnes. C’était l’époque où les bateaux à voiles parcouraient encore les eaux à côté de bateaux à vapeurs à charbon. Depuis, la population a augmenté de plus de 4 fois, l’économie mondiale de plus de 20 fois et la consommation d’énergie de plus de 40 fois.

Nous nous sommes tous familiarisés avec bénéfices énormes accumulés depuis cette libération explosive du potentiel humain. Afin d’évaluer la sensibilité de la continuité de cette abondance, nous devons comprendre le rôle actuel de l’énergie dans la façon dont elle forme notre société.

Si nous nous rappelons du Chapitre 5 du Crash Course, j’ai mis en exergue que la croissance et la prospérité dépendent du surplus. Ils sont chacun, individuellement, un élément social d’une importance égale. Si nous représentons cette boîte jaune par l’énergie alimentaire totale disponible pour les humains et la comparons au montant exact de nourriture dont ces personnes ont besoin pour obtenir plus de nourriture pour rester en vie, nous trouvons que leur sociétés sera très rudimentaire et pas très compliquée.

Si, par contre, ces personnes étaient capables de produire juste 1,2 calories pour chaque calorie dépensée, alors elles atteindraient l’équilibre exact d’énergie qui existait au moyen âge. Ces petits 20% de surplus sont suffisants pour permettre la formation de hiérarchies plus aisées, de développement de spécialités professionnelles et la construction de grandes œuvres architecturales.

Avec suffisamment de surplus en énergie, les êtres humains peuvent réaliser des créations remarquablement complexes dans des délais courts, comme le démontrent ces deux images prises à intervalle de 17 ans de Dubai riche en pétrole.

Maintenant, nous pouvons citer le 13ème concept clé du Crash Course : la complexité sociale repose sur le surplus en énergie. Les sociétés qui involontairement perdent de leur complexité ne deviennent pas agréable à vivre. Alors, ne devrions-nous pas faire plus attention à l’importance du surplus énergétique que nous possédons et à sa provenance ?

C’est pourquoi nous allons faire un rapide tour du concept de la budgétisation de l’énergie. C’est la même chose que faire son budget du ménage, mais nous ne compterons pas tous les dollars qui y interviennent. Cela fonctionne ainsi.

A un certain moment, nous disposons d’une quantité précise d’énergie que nous pouvons utiliser comme nous le souhaitons. Mettons tout dans cette case – solaire, vent, eau, charbon, pétrole, gaz naturel et tout ce que j’ai pu oublier.

Ceci est l’énergie totale que nous pouvons utiliser comme bon nous semble. Mais si nous souhaitons avoir plus d’énergie l’année suivante, nous devons évidemment en réinvestir pour s’en procurer plus. Puis, nous devons aussi investir dans la construction et la maintenance des infrastructures qui nous permettent de collecter et de distribuer l’énergie pour entretenir une société complexe. Des routes, des oléo/gazoducs, des pylônes électriques et des constructions rentreront dans cette catégorie.

Ce qui nous reste pourra être utilisé pour notre consommation. Une partie ira à nos besoins fondamentaux de vie tels que l’eau, la nourriture et notre habitation laissant le reste à utiliser à discrétion, comme un voyage aux Galapagos, hoola hoops ou participer à Burning Man.

Pour simplifier cela encore plus, nous pouvons diviser l’énergie en deux parties : l’énergie qui doit être réinvestie pour faire tout fonctionner et l’énergie que nous pouvons utiliser plus ou moins à notre gré.

C’est exactement ce qui se passe avec vos revenus. Supposons que votre ménage gagne 50 000€ par an et que vos impôts et taxes représentent 30%. Il vous reste 35 000€ pour acheter de la nourriture, payer votre habitation, acheter de l’essence pour votre voiture et peut-être faire encore d’autres choses. Si cette situation s’inverse soudainement et que vous rameniez un salaire de seulement 15 000€, votre situation changerait radicalement. Vous ne pourrez peut-être couvrir que votre alimentation et votre logement, tandis que la voiture, de nouveaux équipements électroniques, les vacances seront aux oubliettes. Votre vie deviendra forcément plus simple en termes de nombre de choses que vous pourrez vous payer et que vous pourrez faire. Cela deviendra désagréable.

Maintenant, j’aimerais que vous pensiez à la quantité d’énergie que nous devons réinvestir pour nous en procurer plus, comme si c’était les impôts et taxes que vous payez avec votre salaire.

Et voilà pourquoi.

Oubliez ce que coûte l’énergie en terme d’argent, car ici ce n’est pas pertinent, particulièrement si la monnaie vient de nulle part. Par contre, nous allons nous focaliser sur la quantité d’énergie utilisée pour obtenir de l’énergie, car comme je vais vous le montrer, c’est ça qui est réellement important. Heureusement, le concept est facile et s’appelle l’énergie nette.

Nous allons le mesurer en divisant la quantité d’énergie obtenue par la quantité d’énergie utilisée. L’énergie dépensée sur l’énergie produite. L’énergie dépensée représente les impôts et taxes tandis que l’énergie produite notre paie hors impôts. Imaginons que l’énergie dépensée pour exploiter un champ de pétrole représente un baril de pétrole et que nous en extrayions 100 barils. Nous dirons que le gain énergétique net est de 100 pour un. Dans cet exemple, les impôts et taxes que nous avons payés représentent 1 pour cent. Vous trouverez souvent la terminologie « Energie retournée sur énergie investie » qui va avec l’acronyme E.R.O.E.I. Nous resterons avec « énergie dépensée divisée par énergie produite » dans ce chapitre, car c’est plus simple à visualiser.

Donc, rendons cela plus visuel en comparant graphiquement la relation entre énergie dépensée et énergie produite. La partie rouge est la quantité d’énergie utilisée et la partie verte la quantité d’énergie récoltée, ou énergie nette et nous la ventilons de telle manière que leur somme représente 100%. Dans le premier scénario, l’énergie utilisée divisée par l’énergie produite dégage une valeur de 50, ce qui veut dire qu’une unité d’énergie a été utilisée pour trouver et produire 50 unités d’énergie. En d’autres termes, on a utilisé 2% d’énergie pour trouver et produire de l’énergie, laissant un gain énergétique net de 98% pour notre consommation à notre gré. Nous appelons aussi cette partie le surplus énergétique disponible pour la société.

Même avec un ratio d’énergie nette de 15, le surplus d’énergie disponible pour la société reste relativement élevé.

Naturellement, ce surplus d’énergie supporte toute notre croissance économique, nos progrès technologiques et notre société superbement riche et compliquée.

Maintenant, je souhaite attirer votre attention sur ce qui se passe de ce côté-ci du graphique, entre les chiffre 10 et 5. L’énergie nette disponible pour la société commence à baisser d’une manière qui devrait vous être familière après avoir suivi le chapitre sur les graphiques exponentiels. Seulement cette crosse de hockey pointe vers le bas. Quand le chiffre passe en-dessous de 5, la courbe plonge, atteignant réellement zéro. Quand il faut une unité d’énergie pour avoir une unité d’énergie, on obtient un surplus de zéro et franchement, il n’y a plus de raison d’aller le chercher. En dessous du chiffre 5, nous amorçons la pente abrupte.

Pour comprendre pourquoi ce graphique est d’une importance cruciale, regardons notre expérience avec l’énergie nette du pétrole. En 1930, pour chaque baril de pétrole utilisé pour trouver du pétrole, on estime une production de 100, c’est-à-dire 100 pour un, qui se situe encore plus à gauche de ce graphique. En 1970, les champs pétroliers étaient beaucoup plus petits et souvent plus profonds ou l’extraction devenait plus difficile et le gain en énergie nette a décliné jusqu’à une valeur de 25 pour un. Toujours un bon retour, avec une surface verte conséquente à côté. Durant les années 1990 la tendance a continué avec des découvertes de pétrole et un retour énergétique entre 18 et 10 pour un.

Et aujourd’hui ? On estime que les découvertes récentes de pétrole ont un retour d’énergie nette de seulement 3 pour un. Pourquoi cette baisse du rendement net ? Parce que dans le passé, un montant relativement réduit d’énergie était nécessaire pour produire le métal pour une petite tour de forage et les découvertes étaient nombreuses, remplies et relativement peu profondes. Aujourd’hui, on a besoin de beaucoup plus d’énergie pour trouver de l’énergie. Les bateaux d’exploration et les forages sont innombrables – si nous mettions notre humble tour de forage de 1930 à l’échelle, ça aurait cette allure là. Et de plus en plus de nappes de pétroles sont forées à de plus grandes profondeurs pour trouver et exploiter de moins en moins de champs de pétrole de moindre qualité, tout ce qui réduira notre gain net d’énergie.

Et que se passe-t-il avec les quantités prétendument énormes de pétrole contenues dans les sables et schistes bitumineux ? Ceux qu’on décrit souvent comme équivalents à ‘plusieurs Arabie Saoudite’ ? Les valeurs énergétiques nettes pour ceux-ci sont particulièrement réduites et aucunement comparables aux retours de 100 pour un trouvés en Arabie Saoudite. De plus, les coûts en eau et environnementaux qui y sont associés sont tellement élevés que ça peut devenir inquiétant.

Et que se passe-t-il avec les énergies renouvelables ? Le méthanol, qui peut être produit à partir de la biomasse dégage une énergie nette d’environ 3, tandis que le biodiesel a un retour énergétique net d’environ 2. L’éthanol produit à partir de céréales, en étant généreux, donne au mieux un retour énergétique net légèrement au dessus de 1, mais selon certaines sources, il pourrait même être négatif. Si nous additionnons toutes les autres nouvelles sources de carburants liquides utilisables dont nous venons de parler, nous constatons qu’elles se trouvent toutes au niveau de dérapage de la courbe. Il s’agit de trouver rapidement des manières d’augmenter la valeur énergétique nette de ces énergies alternatives si nous ne souhaitons pas nous retrouver avec beaucoup moins de surplus d’énergie pour nos besoins fondamentaux et accessoires.

Le soleil et le vent sont tous deux capables de produire des retours nets assez élevés, mais ils produisent de l’électricité, et non des carburants liquides pour lesquels nous avons déjà d’immense infrastructures pour sa distribution et sa consommation. Oh, à propos, où allons-nous positionner la soi-disant économie de l’hydrogène ? Juste ici ( !). Car il n’y a aucun réservoir d’hydrogène nulle part dans le monde, chaque partie de cette économie doit être créée à partir d’une autre source d’énergie existante et à perte. En d’autres termes, l’hydrogène est un bourbier énergétique. En produisant de l’hydrogène, nous perdons de l’énergie et ce n’est pas du pessimisme, c’est la loi. Pour être précis, la deuxième loi de la thermodynamique. Car l’hydrogène est une forme d’énergie, et non une source, comme on la décrit souvent. Une batterie.

Maintenant, pour faire un argument absurde, car personne ne sera aussi stupide, supposons que le Congrès prenne la décision de, disooons, essayer de faire tourner notre économie sur de l’éthanol produit à partir du maïs ? Que pouvons-nous en attendre ? Bien, si nous ajustons notre graphique pour illustrer cette décision nous voyons beaucoup de rouge et très peu de vert. La taxe est très importante, tandis que le salaire que nous ramenons à la maison très réduit. Tout en faisant ce commentaire, je m’aperçois que, de toutes les sources d’énergie alternatives, celle-ci est promue par le Congrès.

Je veux dire qu’il est difficile d’imaginer une idée plus stupide, comme lancer directement les barils de pétrole sur la lune.

Un point important ici est que si le gouvernement subventionne complètement l’éthanol au point qu’il ne vous coûte qu’un centime le litre à l’achat… nous serions rapidement tous ruinés.

Et les raisons ont déjà été abordées. Avec moins de surplus énergétique, il y a moins de complexité sociale. Sous un régime d’éthanol, beaucoup de professions appréciées disparaîtront. Les spécialistes de conformité réglementaire des additifs alimentaires se reconvertiront en paysans. Les oncologistes pédiatriques spécialisés en radiologie deviendront guérisseurs. Le coordinateur de communication de la région Mid-West pour les jeux olympiques spéciaux deviendrait, hum, devra faire quelque chose d’autre. Etc, etc. Si nous essayions de vivre avec l’éthanol comme carburant liquide, nous perdrons très rapidement toutes les professions spécialisées qui sont associées à la société moderne, car il n’y aura pratiquement plus de surplus d’énergie.

Ce diagramme, avec un solde important d’énergie réinvestie et consommée, deviendrait rapidement ça – à cause de son énergie nette réduite, l’éthanol et d’autres sources d’énergie aussi pauvres sont totalement incompatibles avec notre façon de vivre d’aujourd’hui. Ca devriendra ça.

Repassons en revue les deux concepts clés avant de continuer. 13 : le prix de l’énergie est accessoire. L’énergie nette, le rendement énergétique est primordial. Sur cette base, l’éthanol et l’hydrogène sont des ratés lamentables. Concept clé 14 : la complexité sociale est générée par le surplus énergétique. Si nous voulons maintenir la société dans sa forme actuelle, nous devons maîtriser ce concept, et ce très vite.

~~NéoBio~~

~~NéoBio~~

chapitre 20
dernier chapitre
chapitre "oléo-transitionnien"
Ce chapitre fait la synthèse de tous les précédents et va tenter d'apporter des lumières sur “Que dois-JE faire ?” Mais reformulons cette question en “Que devons-NOUS faire ?”, car les changements nécessaires sont d'une telle ampleur que nous ne pourrons les résoudre seul !

Le chapitre 20 ne se résume pas à une simple liste de choses à faire, mais plutôt à ce qui doit être entrepris par chacun d’entre nous par sa propre action.

Le chapitre 20 vous procurera un cadre d’actions de façon à structurer les milliers de choses que vous pourriez faire parmi ce que vous ferez vraiment. Considérez ceci comme votre plan de réduction des risques.

Des vidéos sont d'ailleurs en cours de réalisation afin de proposer des solutions plus détaillées pour le pays et la planète.

Bien… vous venez de voir le Crash Course montrant combien l’Économie, l’Énergie et l’Environnement sont intriqués. Plus précisément, vous avez constaté combien le modèle économique qui impose la croissance est totalement déconnecté du monde physique avec son pic pétrolier et ses ressources en voie d'épuisement. Nous ne pouvons résoudre aucune de ces questions isolément car cela créerait de nouveaux problèmes dans l’une des deux autres. Le changement est vraiment nécessaire, pas le status quo !

Ce qui signifie que notre parcours collectif a une très grande chance de ne pas être qu’une extrapolation linéaire du présent. Notre défi personnel est d’accepter la possibilité que le futur s’écarte sensiblement du présent.

Nous avons la conviction que le futur ne se construit pas sur un coup de dés, mais que nous pouvons en minimiser les aléas en agissant dès aujourd’hui.

D’une certaine façon, avoir attendu pour réaliser ce dernier chapitre est une chance, parce que la panique financière que nous connaissons depuis l’automne 2008 nous permet d’imaginer ce vers quoi nous nous dirigeons.

Les milliers de milliards de dollars des plans de sauvetage des banques apportés par divers gouvernements à travers le monde sont pratiquement tous destinés à maintenir le status quo.

En même temps, aucun de ces défis ou tendances ne vont s’améliorer quelque peu en sauvant le système bancaire, certains risquant même de s’aggraver. Le fait que nos dirigeants nationaux aient choisis de creuser la dette de plusieurs milliards dans une tentative désespérée de préserver ce qui existait, signifie simplement qu’il est maintenant encore plus probable que répondre à ces défis dépendra plus des citoyens et des communautés.

La difficulté à développer ce chapitre “Alors, que faire ?” tient dans mon incapacité à savoir où se situent vos convictions. Tout le monde se situe quelque part sur le spectromètre des convictions allant de la simple interruption de la croissance économique jusqu’à la démolition définitive du système. Chacun se place quelque part entre ces deux extrêmes.

La quantité de choses à entreprendre et leur urgence est proportionnelle à notre position sur cette échelle.

Ceci étant, par où commener ? Comment s’y prendre quand il y a autant de variables et de choses à faire ?

Voilà pourquoi nous avons besoin d’un cadre de travail pour l’action.

Ce cadre se divise en quatre étapes. Premièrement, vous devez décider de faire quelque chose. Sinon inutile d’aller plus loin. Deuxièmement, vous devez établir le bilan de votre situation. Pour cela nous vous proposons une auto-évaluation faisant ressortir vos forces, faiblesses, possibilités et menaces. Troisièmement, il vous faudra faire le tri dans une liste infinie de choses que vous pourriez faire. Et quatrièmement, vous devrez classer cette liste par priorités car vous ne pourrez pas tout faire. Tout cela constitue le cadre de travail pour l’action.

Commençons donc par le premier point “Décider de faire quelque chose”.

Mais d’abord, apportons quelques détails au “spectromètre” présenté tout à l’heure. Ici dans l’éventualité d’un “Status Quo”, les risques clefs se dissiperaient relativement vite. Plus loin sur cette échelle spectrale viendrait une récession prolongée avec tout ce que cela implique. Puis un effondrement du système financier. Et finalement nous pourrions envisager un effondrement complet de tout le système, services publics et gouvernements compris.

Il est certain que notre futur se situe quelque part sur cette échelle, mais où ? Là est le problème. Difficile d’en exclure quoi que ce soit, impossible d’affecter une probabilité de zéro à l’un ou l’autre de ces items. Il nous faut donc les approfondir tous.

Bon, faisons un petit jeu de réflexion avec l’un d’eux et voyons comment il peux nous conduire à construire un “cas d’action”. Prenons par exemple le cas numéro 3 l’effondrement du système financier.

Qu’importe ici le degré de probabilité d’une crise financière, considérons simplement que ce soit vrai ou faux, que cela survient ou non. Il faut simplement espérer que “vrai ou faux” couvre ici toutes les possibilités.

Sur l’axe horizontal, nous marquerons si vous êtes préparés à cette crise ou pas. Encore une fois il est vrai ou faux que vous choisissiez d’atténuer l’impact d’une crise financière.

Que se passe-t-il alors si les deux sont vrais : si la crise survient et que vous vous y êtes préparé au mieux ? Félicitations vous gagnez un joli smiley, vous avez fait tout votre possible.

Et que se passe-t-il dans le cas inverse : pas de crise et pas de préparation non plus ? Encore une fois, Félicitations ! Vous avez agi pour le mieux. On voit que les résultats sont équivalents et qu’il n’est pas nécessaire de pousser plus loin l’analyse.

Mais que se passe-t-il si la crise qui ne survient pas, alors que vous vous y êtes préparés ? Où serait le mal ? Que mettre de pire dans cette case ? Hé bien, vous aurez probablement perdu de l’argent, peut-être aussi des occasions de gains en bourse, et bien sûr du temps, mais le pire de tout… de se sentir un peu idiot sur ce coup là. C’est vraiment terrible ;-)

Mais comparons plutôt cette case avec celle dans laquelle la crise survient alors que vous ne vous y êtes pas préparés… Que mettre dans cette case ? Ici, il est probable que vous y perdriez beaucoup d’argent, que vous deviez faire des adaptations majeures très rapidement, avec peu de ressources, mais vivre surtout avec le sentiment d’avoir certes, compris le problème, mais rien entrepris quand il le fallait. On peut digresser sur le contenu de ces cases à l’infini, mais pour l’heure, l’essentiel est dit.

Tout ce qui nous reste à faire maintenant est de comparer ces deux cases. Voilà… Qu’y a-t-il de pire ? Et de meilleur pour vous ? Nous sommes tous différents, mais je suis du genre à ne pas me pardonner d’avoir vu venir les choses mais de n‘avoir rien fait. À la rigueur je pourrais me pardonner de m’être trompé, après avoir entrepris quelque chose. Mais ça ne concerne que moi… Vous seuls pouvez savoir dans quelle case vous aimeriez vous trouver. Mais si vous vous situez dans celle du haut à droite, on se demande alors ce qui peut bien vous empêcher de faire quelque chose ?

Poussons le raisonnement plus loin, au delà du simpliste “vrai ou faux”. Reconsidérons notre échelle spectrale de la crise financière qui part de “tout ne va pas si mal” jusqu’à “tout se casse la figure et s’arrêtera de fonctionner un bout de temps”. Supposons que chacun à une appréciation différente de l’issue probable pour chaque événement.

Une personne estimera peu probables les chances de voir les choses aller mal, alors que pour une autre ce sera le contraire. Un point important est qu’ils pensent tous deux qu’une issue mauvaise est possible, sa probabilité est supérieure à zéro. Mais lorsqu’une issue a un impact aussi important, une personne sensée décidera de se prémunir contre ce risque, même si sa probabilité est faible.

Aussi longtemps que le risque existe dans votre esprit et aussi longtemps que le coût de l’inaction et de ses conséquences sera plus élevé que celui de l’action, alors il est évident qu’il faut faire quelque chose. Cela mène à l’action.

D’accord… Vous avez pris conscience de la nécessité de faire quelque chose, mais par où commencer ? Nous avons parlé de bouleversements dans ce Crash Course, mais par où attaquer cette masse d’actions à entreprendre ?

Maintenant, nous voudrions que vous passiez une petite heure à effectuer un test d’auto évaluation dont vous pouvez télécharger un aperçu MS Word ou PDF.

Il se compose de trois parties principales. L’évaluation de votre situation financière devrait reprendre vos besoins présents et futurs, vos revenus présent et futurs, vos différents types de richesse et tous les problèmes concernant l’accès à votre patrimoine.

Puis viennent un ensemble de choses que j’appelle les fondamentaux qui sont tout aussi importants sinon plus que la partie financière. Enfin, il faut étudier tous vos besoins physiques. Le résultat typique d’une auto évaluation est de découvrir que nos vies sont profondément dépendantes de nombreuses choses que nous tenons pour acquises.

Dès votre auto évaluation achevée, vous aurez une idée claire de vos forces et de vos faiblesses. Ce test est votre point de départ : il représente votre situation vis à vis du monde extérieur.

Nous devons maintenant revenir au concret et classer tous les risques et défis possibles, pour les mettre en regard de votre auto évaluation.

Les trois dimensions que nous utiliserons pour commencer à traiter les divers événements et risques sont le temps (c’est à dire la proximité ou l’urgence d’un événement ou d’un risque), l’impact (est-ce primordial ou non) et l’éventualité (qui équivaut à la probabilité d'un événement).

Pour bien comprendre le paramètre “temps”, considérez les événements sur une droite. Dans un premier temps, d’ici deux ans environ, on placerait l’éclatement de la bulle immobilière, celui de la bulle du crédit, et dans la foulée une crise bancaire systémique. Plus tard on verrait bien le pic pétrolier (croisement des courbes de productions et de consommation), mâtiné du départ à la retraite des papy-boomers et l’émergence probable d’une hyper inflation. Un peu plus tard encore il ne serait pas étonnant de devoir faire face à de multiples défis dans tous les sens, comme une banqueroute nationale, peut être la fin de la monnaie fiduciaire (pièces et billets), et l’apparition d’un nouveau modèle économique.

Ne pouvant répondre à tout cela en même temps, on se concentrera principalement sur les événements à horizon proche. Encore une fois, vous pourriez placer ce que vous voulez dans chacune de ces périodes à venir, c’est à vous de voir. Mais pour notre part on se concentrera sur la première échéance par un exemple construit sur une possible crise bancaire systémique.

Partageons tout cela enimpact et éventualité. Si vous percevez la nécessité d’une assurance, vous avez compris la suite du processus. Prenez l’exemple d’une assurance incendie pour une habitation. On ne s’assure pas parce qu’un incendie est fort probable (ça ne l’est pas), mais pour se prémunir des conséquences catastrophiques qui en découleraient. Une personne prudente combinera impact et probabilité pour décider que souscrire une assurance incendie a du sens.

Vous pouvez appliquer cette méthode à d'autres événements de votre vie. Construisons un schéma en quatre cases avec sur l’axe horizontal l’éventualité d’un événement classée en très probable et peu probable, et, sur l’axe vertical l’impact de cet événement classé en faible et important.

Bien. En toute logique, ce qui n’a que peu d’impact et qui est peu probable ne vaut pas la peine que l’on s’y attarde et que l’on y consacre temps et énergie.

A l’inverse nous nous occuperons toujours et en premier lieu d’un événement très probable et à fort impact. C’est l’évidence.

Les événements peu probables mais ayant un fort impact demandent plus d’analyse, mais habituellement on s’appliquera à la plupart des événements dans cette case. Ensuite on songera parfois à s’attaquer aux choses ayant peu d’impact mais très probables, surtout si on peut les résoudre facilement ou rapidement.

C’est dans cette zone que se trouvent les événements qu’il faudra aborder. L’endroit où vous allez les classer dépendra de votre âge, de votre situation financière, familiale et d’une multitude d’autres facteurs.

Si l’on considère qu’il y a une chance sur deux d’avoir un effondrement financier systémique d’ici deux ans, on classera donc cet événement comme hautement probable avec un fort impact. C’est donc un risque méritant toute notre attention.

Continuons avec cet exemple. Grâce à cette grille de quatre cases, on peut préciser les risques liés à l’effondrement du système financier en utilisant un tableau ressemblant à ceci. D’abord on peut évaluer la probabilité de banqueroute comme élevée, son impact très important et par conséquent le rang d’un tel événement comme très élevé.

Ensuite, on pourrait en tirer les mêmes conclusions concernant notre propre banque. Nous pourrions pareillement évaluer une perturbation dans la chaîne de distribution alimentaire comme risque “moyen”, de même pour la destruction du dollar. En effet, ces risques ont une faible probabilité mais un impact important, ce qui donne un risque moyen. Nous pourrions évaluer des réductions dans les dépenses publiques comme risque faible. Ce ne sont que quelques exemples. On pourrait compléter cette liste, on devrait même le faire.

L’important est de déterminer la probabilité et l’impact pour chaque événement que nous pensons devoir se trouver dans notre scénario envisagé. Une fois complétée, on a une liste d’événements classés.

Un conseil : faites cet exercice avec des amis aux idées proches… Ils penseront à des choses qui vous ont échappé. Vous verrez, c'est bien plus amusant, rapide et efficace.

Maintenant vous devez établir une liste à partir de votre propre évaluation en retenant les événements imminents, probables et avec un fort impact. En faisant cela, vous aurez avec une liste bien trop longue de choses que vous pourriez faire, soyez en certain.

Il est donc temps d’établir des priorités.

Tout d’abord, la liste peut se diviser deux parties, ce que vous pouvez ou allez faire et ce que vous ne pouvez pas ou n’allez pas faire. Ainsi certains pourront transférer leur richesse, alors que la richesse d’autres sera bloquée irrévocablement dans un fond.

Nous séparerons en trois niveaux ce que vous voulez ou pouvez faire : le premier niveau est lancé et achevé avant d'avoir amorcé le second qui précède lui même le troisième. Commencer ainsi est beaucoup plus facile car on gère bien mieux la liste.

Parmi ce que vous ne pouvez ou n’allez pas entreprendre, vous pouvez trouver quelqu’un qui peut le faire à votre place (d’où l’intérêt du groupe), ou bien laisser faire et ne plus s’en préoccuper.

Revenons à notre exemple et supposons qu’après avoir distingué un ensemble d’événements classifiés par vos soins, vous vous retrouviez avec une belle liste d’actions à faire. À tous les coups vous devrez faire trop de choses en même temps et c’est là qu’intervient le système des trois niveaux pour identifier et résoudre en premier lieu les plus faciles, les moins onéreux, les plus rentables de la liste.

Bon, quelle est donc ce premier niveau ? Il s’agit en fait de ce qui est facile, rapide, économique, ne réclamant qu’un minimum d’aide extérieure, et sans grande conséquence pour le style de vie. Dans cet exemple, nous pouvons décider de prélever du liquide de la banque histoire de se prémunir d’une “vacance” (fermeture) de la banque et des distributeurs automatiques. Facile et réalisable. Le risque principal est de se sentir un peu bête plus tard, si rien ne se produit, on se retrouve à devoir re-déposer l’argent sur son compte. Nous pouvons aussi décider de déposer notre argent dans plusieurs banques, à supposer que seules quelques banques soient fermées. En dernier lieu on peut décider de se prémunir contre la perte de pouvoir d’achat comme les argentins l’ont expérimenté alors que leurs banques étaient fermées. L’or représente en cela l’une des rares solutions pour conserver son argent en dehors du système bancaire. Nous devrions entreprendre tout ceci avant même de penser à aborder le second niveau.

Nous en arrivons ainsi au niveau deux constitué des sujets les plus éloignés de notre auto évaluation réclamant le plus d’investissement en temps, en argent et en énergie.

A titre d’exemple, la mise en œuvre d’un plan d’épargne vous permettant d’accéder aux biens de première nécessité, ou bien une réflexion sur la façon de créer des réserves de nourriture pour vos proches, ou encore participer avec votre voisinage dans des actions locales.

Ces sujets étant traités, il est temps de s’attaquer au niveau trois. Un GROS morceau ! Il va s’agir là d’entreprendre des changements drastiques de style de vie, comme par exemple déménager, acquérir de nouvelles compétences ou carrément changer de métier. Le problème est qu’il nous faut résister à l’envie de dépenser temps et énergie à se décarcasser, tant que de sérieux progrès au premier et deuxième niveaux n’auront pas été fait.

Si tous ces sujets paraissent demander beaucoup de travail et si vous vous attendiez à trouver une belle liste de choses à faire dans ce chapitre 20, sachez qu’il n’y a pas de réponse facile pour aborder la montagne de défis qui nous attendent. Ce chapitre pourrait devenir un cours à lui tout seul, d’ailleurs ces questions seront approfondies ultérieurement sur ce site.

Néanmoins, l’idée première développée tout au long de ces vingt leçons et des conférences de Chris Martenson est que les “vingt prochaines années seront totalement différentes des vingt dernières années”.

Et tout particulièrement je pense que nous devons tous nous préparer à une catastrophe financière car, quand bien même nous n’en serions pas certains à 100%, nous ne pouvons pas non plus être assurés qu’elle n’arrivera pas ! Soyons adultes et gérons le risque !

Il faut réellement se préparer à l’éventualité, uniquement l’éventualité d’une crise systémique globale à venir. Tout cela peut sembler extravagant, mais il faut bien réaliser que notre société de consommation actuelle où tout est disponible à tout moment aurait semblé totalement folle il y a cent ans !

Enfin, Chris Martenson pense la société future ne sera plus une société de l’individu mais du groupe… un retour à une époque révolue où les voisins n’étaient pas seulement sympa les uns avec les autres, mais comptaient les uns sur les autres. Comme individus informés il est maintenant de votre devoir d’aider les autres du mieux que vous pouvez. Cela se fera peut-être avec leur consentement et leur savoir, peut-être aussi faudra-t-il être plus diplomate envers ceux qui ne sont pas disposés à affronter les changements.

Il nous faut finir par un appel personnel de Chris Martenson :

Vous avez maintenant achevé le Crash Course, et Chris Martenson espère que vous conviendrez que les défis qui nous font face ne sont pas traités convenablement à l’échelle nationale ou internationale.

Chris Martenson à conçu le Crash Course pour toucher les gens, les uns après les autres, parce qu’il considère que les bouleversements en cours sont bien plus rapides que les processus politiques. Le Crash Course a été réalisé pour faire comprendre ce qui se passait vraiment et pour bien saisir que le futur pourrait être très différent du passé.

~~NéoBio~~

~~NéoBio~~

autrement dit : un litre d'essence représente 2000€ en équivalent "travail humain" à 15€ de l'heure

supersasa83

supersasa83

il est très pro nucléaire et c est pas très intelligent pour après et ce n est pas pour rien que l Allemagne continue avec ses centrales

~~NéoBio~~

~~NéoBio~~

justement j'ai un peu poeur de ce qui se passera avec les centrales s'il y a crise majeure... pale

patoche



elles seront arretes par sécurité si les employés peuvent plus y aller
pas de risque d'explosion mais contamination

par contre plus d'électricité, chauffage, énergie, informatique etc ... pale pale pale pale pale pale
supermarchés vidés, etc

~~NéoBio~~

~~NéoBio~~

on oublie toujours de penser aux pouvoir qu'aurait le président en cas d'économie de guerre
par exemple forcer le personnel à travailler si c'est pour l'énergie

supersasa83

supersasa83

le n ai jamais entendu parler de grève dans les centrales nucléaires

~~NéoBio~~

~~NéoBio~~

il y en a , il y a des syndicats dans le nucléaire, mais ils sont bien payé donc les greves c'est pas grand chose , à eurodif ils ont bloqué l'acces une fois en 82

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