Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais j'estime que les chaussures vont
rapidement poser un sérieux problème si nous n'en trouvons plus dans les
magasins.
Que faire? Stocker, réparer ou fabriquer? Personnellement je serais bien
incapable de réparer mes chaussures, encore moins de les fabriquer.
Voici ce qu'on peut lire dans La vie rurale dans l'ancienne France, par Albert
Babeau, p59-60:
Je ne sais comment il est arrivé, écrit Voltaire, que dans nos villages où la
terre est ingrate, les impôts lourds, la défense d'exporter le blé qu'on a semé
intolérable, il n'y ait guère pourtant un colon qui n'ait un bon habit de drap,
et qui ne soit pas bien chaussé et nourri.
Bien chaussé! cela tenait peut-être au soin extrême qu'il avait de sa
chaussure, de l'unique paire de souliers que souvent il possédait. Les sabots
étaient la chaussure usuelle des villageois, des pauvres gens...
Dans le centre de la France, on les fabriquait avec une certaine coquetterie;
taillés dans des troncs de noyer, d'aune ou de bouleau, on les terminait en
triangle, en bec de corbin, en volutes.
Dans le Midi, on s'en passait comme de souliers. Sur les routes grandioses du
Languedoc, les femmes marchent pieds-nus; quelques-unes vont au marché, avec
leurs souliers dans leurs paniers.
Voici ce que geispe écrit:
si pour les chaussants à l'intérieur on peut se débrouiller (et encore il
faudra quand même avoir des semelles et quelque chose qui tienne) le problème
va être autrement ardu pour fabriquer des chaussures... chaudes en hiver... et
étanches à la pluie et la gadoue : faute de bottes caoutchouc on fait comment?
les sabots semblent avoir un brillant avenir... (les hollandais dansent avec
:-) encore faut-il être outillé et savoir les fabriquer...
http://apres.petrole.online.fr/f/viewtopic.php?f=8&t=281&start=15
dans ce message on parle aussi des vêtements, avec à la clé un savant calcul
émanant de... Galipette
rapidement poser un sérieux problème si nous n'en trouvons plus dans les
magasins.
Que faire? Stocker, réparer ou fabriquer? Personnellement je serais bien
incapable de réparer mes chaussures, encore moins de les fabriquer.
Voici ce qu'on peut lire dans La vie rurale dans l'ancienne France, par Albert
Babeau, p59-60:
Je ne sais comment il est arrivé, écrit Voltaire, que dans nos villages où la
terre est ingrate, les impôts lourds, la défense d'exporter le blé qu'on a semé
intolérable, il n'y ait guère pourtant un colon qui n'ait un bon habit de drap,
et qui ne soit pas bien chaussé et nourri.
Bien chaussé! cela tenait peut-être au soin extrême qu'il avait de sa
chaussure, de l'unique paire de souliers que souvent il possédait. Les sabots
étaient la chaussure usuelle des villageois, des pauvres gens...
Dans le centre de la France, on les fabriquait avec une certaine coquetterie;
taillés dans des troncs de noyer, d'aune ou de bouleau, on les terminait en
triangle, en bec de corbin, en volutes.
Dans le Midi, on s'en passait comme de souliers. Sur les routes grandioses du
Languedoc, les femmes marchent pieds-nus; quelques-unes vont au marché, avec
leurs souliers dans leurs paniers.
Voici ce que geispe écrit:
si pour les chaussants à l'intérieur on peut se débrouiller (et encore il
faudra quand même avoir des semelles et quelque chose qui tienne) le problème
va être autrement ardu pour fabriquer des chaussures... chaudes en hiver... et
étanches à la pluie et la gadoue : faute de bottes caoutchouc on fait comment?
les sabots semblent avoir un brillant avenir... (les hollandais dansent avec
:-) encore faut-il être outillé et savoir les fabriquer...
http://apres.petrole.online.fr/f/viewtopic.php?f=8&t=281&start=15
dans ce message on parle aussi des vêtements, avec à la clé un savant calcul
émanant de... Galipette