youyou a écrit: Alter Egaux a écrit: youyou a écrit:Pour la barrage, je pense que tu va vite en besogne, ce seront les endroits les plus prisés en cas de déplétion.
Je sais, et c'est pour cela que j'y est établi mon plan B. A priori, les habitations autour des barrages ne manqueront pas d'électricté. Appréciable.
Justement, attratif, donc tous les gens pour qui cette énergie est vitale vont se ruer dessus.
Dommage pour eux, il n'y a pas d'habitation : le coin est presque désertique, et la plupart des maisons abandonnées il y a 50-100 ans sont des ruines, couteuse s'il fallait reconstruire. A noter que les hivers sont rudes, je vois assez mal les gens s'y établir avec des yourtes/tentes, mais pourquoi pas.
youyou a écrit:Au final, rien n'est parfait aucun des calculs ne tiens vraiment.
Aucun plan n'est effectivement parfait. Mais cela fait quelques années que je prépare mon plan B avec assez d'acharnement pour qu'il y ait pas mal de cordes à mon arc. J'ai même un bateau, pour tout dire (pour les lacs).
youyou a écrit:
Ce qui parait l'idéal s'est de s'isoler dans une région peu attrative, peu prisée, l'auvergne pourquoi pas. Mais à la fois, il faut savoir peut etre s'éloigner de tout ce qui est immédiatement attractif, comme les climats trop bons, la proximité des ressources naturelles, des barages,
Pour l'instant, l'attractivité est sur la coté méditerranéenne : ce sera le pire des endroits, un cimetière des éléphants (et pas que du PS). Au contraire, les coins encore protégés, qui ont gardé l'authenticité de la France d'il y a 50 ans seront exceptionnels pour résister à ce qui va arriver. Bien entendu, les premiers arrivés (et visionnaires) auront une situation privilégiée : réseaux déjà actifs, terrains parfaitement connus, ressources locales connues, vergers plantés par prévision, terrains privés, maisons préparées, élevages de chevaux à proximités, production d'électricité "continue", intégration avec les habitants locaux, etc...
Les qualités d'autonomie seront toujours des qualités, et si il y a effondrement, je ne pense pas que l'information comme quoi l'auvergne devienne une nouvelle Cotes d'Azur soit à la une des "journaux", s'il y en a encore. Enfin, les personnes qui partiront de leur habitation, pour fuir, n'auront pas plusieurs chances pour choisir dans l'urgence un point de chute.
C'est en ce la que nous avons aujourd'hui un avantage certain : choisir, en pesant le tout, son point de chute, avec des prix raisonnables dans des régions paumées, et des matériaux de constructions accessibles pour reconstruire. En ce moment, le prix baisse beaucoup en Auvergne, suite à la crise (alors que le prix remonte en Ile de France), c'est très positif. Et plus le prix du baril sera haut, plus les coins paumés seront pas cher, jusqu'à la chute...
youyou a écrit:Par exemple pour l'élec, être pommé dans une montage, avoir un ruisseau et y mettre sa petite turbine perso, sa petite éolienne, ça me semble un meilleur calcul que le barrage qui sera pris d'assaut au premier souci.
Le coût n'est pas le même. Et le choix de la région reste entier. L'auvergne n'est pas à écarté, jusque par ce qu'il y a la plus grosse production d'électricité renouvelable. A toi de considérer que c'est le pire des défaut, perso, je considère ce critère comme une des meilleures qualités du projet. Cela n'empêche que je continue à penser que mon futur plan A sera un moulin.
youyou a écrit:
Après bon, aucun plan B n'est parfait. Le preuve, je n'arrive pas à valider mon choix. Faut se lancer dans un truc, même si y a quelques lacunes. Là j'ai un bon produit, beaucoup de surface batie pour accueillir plein de gens, 3km de chemin pour y accéder, du bois à perte de vue, 250 mètres ravinés (donc peu attractif) de la Loire sauvage, une seule habitation plus éloignée encore. Mais bon, ça reste à 3km d'une ville de 10 000 habitant, elle même à 20km d'une ville de 200 000 habitants.
Tout dépend du type d'effondrement. Mon plan B peut tenir, à pas mal de type d'effondrement. Les villes sont à plus de 60 km, sans autoroute. 20 km, c'est beaucoup trop proche.